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Séjour au Burkina en octobre 2017

La découverte du Burkina et des actions de l’association par des membres de Burkina Entraide :

La découverte du Burkina
Les voyageurs et Paul TOUBGA à l’école de Doun

 

Pascale Percy, vice-présidente, Pascal Oudin, membre du conseil d’administration et Caroline Beausseron, adhérente, se sont rendus au Burkina du 23 octobre au 1er novembre 2017.  Le suivi des différentes actions et l’achat d’artisanat faisaient partie de leurs missions.

Pour Caroline et Pascal, ce séjour était aussi leur première rencontre avec le Burkina Faso. Ils sont revenus enchantés de toutes les découvertes et sont prêts à y retourner.

 

 

Ils nous racontent leur séjour :

Nous sommes arrivés à Zabré jeudi 26 octobre pour un séjour de 5 jours. Dès le lendemain nous nous sommes rendus à l’école de Doun.

École de Doun

 Même si les instituteurs étaient en grève, les élèves sont venus nous accueillir. Les effectifs : 453 élèves dont 241 filles et 212 garçons. Le jardin n’a pas démarré car la pompe ne fonctionne pas. Le directeur, Paul TOUBGA va demander un devis pour la réparation.

Au niveau de la  rénovation du bâtiment, il reste quelques travaux à faire :

  • Repeindre 6 armoires que l’État a données
  • Mettre une porte entre le bureau et le magasin
  • Faire l’ ardoisine extérieure (la peinture est achetée)

Après avoir fait le tour des classes, nous nous sommes réunis dans une salle avec les parents d’élèves et leurs représentants pour les remerciements d’usage. 3 pintades nous ont été offertes. Les parents sont très reconnaissants à l’association pour ce qui a été fait pour leur école : la construction de trois salles de classes et la rénovation du premier bâtiment.

 

École de Mangagou

Burkina Entraide

 

Là aussi les élèves sont venus même si il n’y avait pas d’école ce jour-là. Ils sont nombreux dans la cour à nous attendre. Un élève lit une lettre de remerciements adressée à Burkina Entraide.

Nous faisons le tour des classes. Pas de nouvel enseignant cette année. A la bibliothèque, nous  trouvons quelques élèves du collège qui travaillent. Je remets à Eric les livres achetés par l’association et par Monique. Un volontaire va venir pour aider à la bibliothèque.

 

 

École de Sihoun

Burkina Entraide a financé la construction  en banco avec un toit en tôles des 3 classes de l’école  en 2017. C’est une école avec de petits effectifs où l’enseignement est bilingue : bissa et français.

Nous y sommes allés à 2 reprises. Actuellement il y a 3 classes : CP1 : 22 élèves, CP2 : 18 et CE1 : 21 (effectifs provisoires) ; Je prends notes des demandes du directeur :
Il reste des travaux de crépissage à faire. Le directeur nous parle du problème des murs qui ne sont pas assez hauts. Il y a trop d’espace entre le mur et les tôles donc des nuisances quand il y a du vent. Pour le sol, un peu de ciment serait nécessaire car battre la terre ne suffit pas. Il faudrait mettre des portes aux entrées des classes pour empêcher les animaux de rentrer. Il voudrait également un 2e tableau dans chaque classe donc il y a encore besoin de ciment et d’ ardoisine. Il nous demande également des ballons et des bics car leurs stylos ne fonctionnent pas bien. Toujours le problème du manque d’eau à l’école.

Le nouvel enseignant n’est pas formé à la méthode bilingue. C’est donc une classe de CP1 traditionnelle qui a été ouverte.

 

Nous avons consacré notre lundi à la visite d’écoles « en difficulté » autour de Zabré.

 

École « secteur 5 »

Burkina Entraide : découverte du Burkina

Un bâtiment a été fini de construire en mai mais gros problème :
la réception de
s travaux ne peut pas se faire actuellement car il y a des malfaçons. Les travaux ont été mal faits et l’entrepreneur ne vient pas « corriger » donc les enfants ne peuvent pas occuper le bâtiment car la réception « bloque ». Les élèves sont sous un arbre, ils n’ont pas de tables-banc et travaillent sur les pierres. Actuellement il y a 2 classes : CP1 : 63 élèves et CE1 : 55 élèves. Les parents ont fait un hangar pour les CE1 en attendant….

 

 

 

École Sangou-Gongola

1 classe sous paillotte : le CP2. Le recrutement est biennal. Le maître est absent mais les 65 élèves sont là.

 

École Bangou Pondoya

La classe n’a pas commencé car le hangar vient d’être construit mais il ne peut  pas se terminer car il n’y a plus d’argent. Les murs sont en banco. Eric a prêté 2 tables-bancs et un expatrié a donné 50 000 FCFA.

2 classes : CP1 à 32 élèves et CE1 à 37.

 

École Doun Koga

1 bâtiment de 3 classes : CP1 à 120 élèves, CE1 à 100 et CM1 à 75.

Les 3 enseignants sont absents mais les enfants sont là ! L’année dernière l’association a donné 80 livres de lecture à cette école.

 

École Bangou Diama

3 classes : 2 sous paillottes et le CM1 qui occupe le temple. On ne voit pas les instituteurs car il est 12 h 30 mais un parent d’élèves vient nous remercier de la visite en nous donnant un coq.

 

Bangou Burkina FasoCollège de Bangou

3 classes sont sous un hangar construit par les parents d’élèves et une classe de 4e est en ville. En tout : 275 élèves dont 115 en 6e et 43 en 3e.

Nous rencontrons quelques élèves, un enseignant en français et un surveillant.

Ce sont les parents qui ont acheté les tables-bancs mais il en manque. Certains élèves sont assis sur des pierres. Ils n’ont aucun livre ! Ils voudraient un vrai bâtiment, un point d’eau et des livres !

Le collège privé de Bangou « Elia » est ouvert mais la scolarité coûte 60 000 FCFA contre 20 000 pour le continuum.

 

Répartition des 20 tables-bancs achetées par l’association

  • 7 à  Bangou Pandoya
  • 7 à  Bangou Diama
  • 6 à Sihoun

 

Visite à l’inspection  de la CEB 2

Nous sommes reçus par l’adjoint de l’inspecteur et le responsable des RH, Mr GOUBA Luc qui est en même temps président COGES du collège/lycée. Il nous communique les chiffres : 37 écoles, 147 enseignants, 8 écoles sous paillottes et 7 745 élèves dont 3 793 filles et 3 952 garçons. Mr GOUBA me remet un tableau concernant des demandes d’aides pour le collège/lycée.

 

Fabrication des savons

À Mangagou, plus de 30 femmes veuves y participent. On les a rencontrées samedi matin et on a échangé. On assiste à une étape de la fabrication. Elles nous montrent les boules qui ont déjà été fabriquées et nous font une démonstration. Une boule coûte 500 FCFA. On en achète pour 20 000 FCFA (30 €) pour les élèves des écoles de Mangagou, Doun et Sihoun. Elles ont l’intention d’ouvrir un compte à la caisse de Zabré. Il leur faudrait des moules. Elles vont exploiter le jardin de l’école et l’agrandir. Ce sera pour leur consommation personnelle mais également pour vendre à l’école par exemple. Elles sont un peu aidées par Paglayiri qui va participer à la réparation de la clôture du jardin.

 

De retour à Ouagadougou nous avons acheté pour 500 € d’objets artisanaux. Nous les vendrons sur le village de Noël de Reims et au cours de différentes manifestations.

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